Témoignage

Élevée dans un orphelinat, vendue à 9 ans: Mon chemin vers Jésus (Partie 1)

Ecrit par Aisha

Dans la continuité du thème sur lequel nous méditons depuis quelques semaines sur les saisons de longue attente, je te partage le Témoignage bouleversant de Khalida, ex-musulmane palestinienne que j’ai résumé et traduit en français pour t’encourager.

Son parcours m’a choquée et m’a montré que Dieu reste Dieu. 

Bien-aimé.e, quelle que soit la noirceur de ta nuit, le jour finira par se lever dans ta vie. Amen ?

Son témoignage est un peu long… mais accroche-toi! Ce que Dieu a fait pour cette femme est exceptionnel. Il est merveilleux!

Bonne lecture!

Une naissance dans le chaos

Je m’appelle Khalida, et c’est un honneur pour moi de partager mon histoire. Je suis née en 1967, pendant la tristement célèbre guerre des Six Jours. Ma famille palestinienne vivait près de Bethléem. Mon père était soldat dans l’armée jordanienne et combattait contre Israël. Ma mère, très jeune et enceinte de moi, a été gravement blessée dès les premiers jours du conflit. Elle n’avait que 15 ans.

Un membre de la famille l’a conduite tant bien que mal à Bethléem. C’est là que je suis venue au monde. À peine onze jours après ma naissance, ma mère est décédée des suites de ses blessures, faute de soins médicaux adéquats. Mon père, toujours en guerre, ne pouvait s’occuper de moi. Il a perdu ma trace. Je me suis alors retrouvée orpheline… et placée dans un orphelinat.

Une enfance parmi les Juifs messianiques

Contre toute attente, cet orphelinat était dirigé par des Juifs messianiques. Bien que je sois palestinienne et née dans une famille musulmane, ils m’ont accueillie avec amour, sans faire de différence. C’était une grande maison qui abritait 36 enfants, filles et garçons, de tous âges. Nous étions traités comme leurs propres enfants.

Jusqu’à l’âge de neuf ans, j’ai vécu comme une enfant juive. Nous célébrions le Shabbat chaque samedi, ainsi que toutes les fêtes bibliques. Nous priions, chantions, faisions des sorties en groupe. J’ai été élevée dans la paix, l’amour et la foi. C’était une famille de cœur : papa, maman, et même une grand-mère douce et attentionnée.

Ce foyer, bien que temporaire, a été pour moi un refuge de lumière dans un monde ravagé par la guerre.

Un nouveau drame : tout bascule en 1973

En 1973, la guerre entre Israël et le Liban éclate. Une fois de plus, le feu du conflit frappe ma vie de plein fouet. Un matin, alors que je sortais puiser de l’eau au puits situé devant la maison, un missile est tombé… directement sur notre orphelinat.

En l’espace de quelques secondes, tout a été détruit. Mon monde a explosé sous mes yeux. Tous ceux que j’aimais – mes parents de cœur, ma grand-mère, les enfants – ont été ensevelis sous les décombres. J’étais la seule survivante.

Je n’avais que neuf ans.

Je me souviens avoir regardé en arrière, figée d’horreur, tandis que la maison s’effondrait. Ce n’était plus un orphelinat… mais un tombeau.

Vendue comme esclave à l’âge de neuf ans

Des soldats m’ont retrouvée, seule, sans famille, sans foyer. Et c’est là que mon calvaire a empiré. Au lieu d’être protégée, j’ai été emmenée dans un marché clandestin où l’on vendait… des enfants. Oui, des enfants, au même titre que des animaux ou des chameaux.

J’ai été vendue comme esclave pour 10 shekels à un homme musulman qui vivait dans le désert entre la Jordanie et Israël. Il faisait partie d’un groupe bédouin nomade, éleveur de chameaux. On lui a dit que je n’avais ni parents, ni discipline, ni avenir et qu’il pouvait faire de moi ce qu’il voulait. C’était un bédouin, un nomade du désert vivant entre Israël et la Jordanie. Son commerce : l’élevage de chameaux.

Je suis donc montée sur un chameau, direction le désert, pour vivre chez un homme que je ne connaissais pas, dans un monde étranger, sans amour, sans espoir, sans liberté.

Une enfant de guerre marquée par la douleur

Pendant longtemps, on m’a appelée « l’enfant maudite », « la fille du conflit ». Je portais le poids d’une guerre que je n’avais pas choisie. On disait que j’étais colérique, difficile, marquée par la guerre. Et peut-être l’étais-je. Mais je n’étais qu’une enfant qui avait tout perdu. Deux fois. Onze jours après ma naissance, ma mère était décédée des suites des blessures de la guerre. Neuf ans plus tard, j’ai perdu ma famille d’adoption.

Ce n’est que le début. Khalida a été rejetée, vendue, abandonnée. Mais au cœur même de cette douleur, Dieu préparait quelque chose. 

Ce témoignage n’est que la première partie. Dans la suite, tu découvriras comment Jésus-Christ est venu à sa rencontre, a guéri son cœur brisé et lui a donné une nouvelle identité.

Et si tu es brisé(e), rejeté(e), ou marqué(e) parles conflits autour de toi, sache que Dieu peut écrire une nouvelle histoire dans ta vie, comme Il l’a fait pour cette femme et des milliers d’autres personnes.

– Lire la 2e partie du témoignage

– Lire la 3e partie du témoignage

– Lire la fin du témoignage

Bénédictions,

Aisha


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Au sujet de l'auteur

Aisha

Blogueuse, auteure de moncouplemesrelations.com et de faveurdivine.com, et fondatrice de CAP GRACE ma passion est d'impacter ma génération et de faire connaître Jésus-Christ par le moyen des médias. Mon désir le plus profond est de voir des adorateurs que Dieu recherche se lever, et de voir des familles restaurées dans la francophonie.

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